Col du Grand-St-Bernard

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Col du Grand-St-Bernard

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Situation : départ de Martigny, puis suivre les indications (voir MAP)



Ouverture : le col du Grand-Saint-Bernard est ouvert du mois de juin au mois d'octobre

Accès: En voiture ou par les transports publics via Martigny

Déjà les romains de Jules César, qui calculaient en miles, avaient déterminé avec une très grande exactitude la longueur de la route et du col du Grand-Saint-Bernard, soit au total 81 kilomètres. De Martigny au sommet du col : 48 kilomètres et de l'hospice à Aoste : 33 kilomètres par la route.

Une route charretière a remplacé le chemin muletier. Elle était achevée en 1893 du côté suisse et en 1905 du côté italien.

La route monte à partir de Martigny jusqu'à 2469 mètres et longe la dranse qui, elle, arrose le val d'Entremont. Le col frontière se situe entre le Mont-Mort et la Chenalette qui appartient respectivement au massif du Mont-Blanc et du Grand-Combin. De l'autre côté, versant sud, la route serpente dans la vallée du Buthier et relie entre elles les localités de Saint-Rhémy, de Saint-Oyen, des Etroubles, avant de rejoindre la ville d'Aoste qui a donné son nom à un vallée.

Une station météorologique, installée au sommet du passage, fonctionne depuis 1817. C'est la plus ancienne de Suisse. Voilà donc bientôt 190 ans que les savants possèdent des relevés et des diagrammessur les températures, le régime des vents et des pluies (ou neige), l'ensoleillement, les divers degrés d'humidité qui règnent sur ces hauteurs.

De là sont tirées ces quelques records : la température minimum de - 30 degrés en 1929 et maximum de 20.2 en 1947 ; la neige : minimum de 7,09 mètres en 1949 et maximum 24,74 mètre en 1914 ; les jours de neige : 59 en 1921 et 165 en 1984 ; les jours de pluie : 92 en 1946 et 208 en 1935 ; le maximum de jours de gel soit 250 en 1956 ; le maximum de jours de brouillard soit 234 en 1982 et la vitesse maximale du vent soit 268 km/h en 1990.

Vous comprendrez alors qu'entreprendre la montée jusqu'à l'Hospice peut parfois se transformer en une véritable aventure du fait de la sauvagerie du site et de son isolement avec, en prime, la férocité des éléments. Comment alors ne pas penser au si réputé chien St-Bernard, immortalisé dans l'imagerie populaire, en train de secourir un voyageur surpris par les caprices de la montagne, à l'aide d'un tonnelet d'eau de vie fixé à son cou... Dépendant encore actuellemnt des religieux de l'Hospice, l'élevage de ces colosses se prepétue à Martigny (Valais, Suisse), et ils ne reviennent sur le col que pour la bonne saison.

Au sommet et à l'endroit appelé la Fontaine couverte, là où coule un ruisselet, la ligne frontière sépare la Suisse de l'Italie. Deux anciennes pierres-bornes en font foi. L'une date de 1600 et l'autre de 1755. La première porte les armes de Savoie et l'autre les 7 étoiles de l'ancienne République du Valais, née en 1802. Le glaive et la crosse de l'évêque de Sion y figurent aussi.

Aujourd'hui, le poste de douane suisse, à la hauteur du lac (long de 320 mètres, large de 200 et profond de 12) reste ouvert dès que la route est dégagée et jusqu'au moment où tombent les premières neiges. La douane italienne se situe à une centaine de mètres de là et ferme ses portes dès l'automne venu. A l'hospice, visitez le musée et les chiens célèbres que sont les Saint-bernard.